Post by Jean-Michel Lourtioz
Ne nous demandons pas pourquoi les habitants de l'Île-de-Pâques n'ont pas exploité leur île de façon raisonnée. Il faut laisser l'histoire dans son contexte ! Ces habitants, leur société n'avaient peut-être pas, à l'époque, la connaissance des méfaits de la surexploitation. Ceci m'amène à la deuxième question que vous posez : à quelle échelle peut-on, de nos jours, freiner les méfaits de la surexploitation ?
Si l'on poursuit l'exemple de l'exploitation forestière, c'est évidemment d'abord à l'échelle du pays, de la région, de collectivités locales que sont prises les responsabilités. Cela étant, par les milieux associatifs, le relais des médias, etc., nous pouvons tous contribuer à freiner une situation qui nous paraîtrait irresponsable. Aussi modeste soit-elle, nous pouvons aussi avoir une action au niveau individuel.
De la même façon, aussi modeste soit-il, notre impact individuel sur la consommation globale d'une collectivité, d'un territoire, d'un pays est mesurable. On sait, par exemple, qu'en moyenne un habitant en France consomme 20kWh d'électricité par jour. Si en lisant notre facture de consommation ou en contrôlant notre compteur électrique, nous réalisons que nous consommons 200kWh par jour, peut-être y-a-t-il de bonnes raisons à cela, mais s'il n'y en a pas, ce sera à nous de prendre la responsabilité de réduire notre consommation.