Bien sûr. Un exemple que nous traitons dans le SPOC : la perte des stocks de morue en Atlantique. L'aquaculture de la morue avait d'ailleurs débuté en captivité, il y a plus de 100 ans en Norvège et au Canada, mais elle visait juste à produire des alevins pour réapprovisionner des populations locales sauvages. Face au déclin généralisé des populations dans l'océan, elle a réellement été mise en place à grande échelle depuis une quinzaine d'années, notamment dans les deux pays cités.
La situation est, par contre, plus problématique pour les espèces peu ou pas consommées, car les investissements privés ne seront pas suffisamment rentabilisés. On peut, à l'inverse, penser à des initiatives publiques ou à la délimitation de parcs naturels protégés où vivent ces espèces.