Post by Jean-Michel Lourtioz
La surexploitation, voire la destruction, des forêts tropicales ou équatoriales, est évidemment encore plus problématique. Nous avons, bien sûr, en tête la destruction progressive de la forêt amazonienne qui pourrait être perçue comme une opportunité pour des populations d'agriculteurs ou d'éleveurs au Brésil (ce que prétendent tout au moins les grands propriétaires terriens et le Président Jair Bolsonaro) alors qu'à long terme elle est une menace pour l'humanité. Un exemple un peu moins dénoncé est celui des forêts Indonésiennes où les arbres indigènes sont systématiquement abattus et remplacés par des palmiers pour la production de biocarburants. Dans les deux cas, il est clair qu'une exploitation moins anarchique des forêts s'impose. Celle-ci ne pourra cependant être comprise et acceptée par les populations locales que si des mesures sociales et économiques de compensation sont mises en place.