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D’après la FAO (2012), l'agriculture irriguée représente actuellement un peu plus de 40 % des prélèvements d'eau douce superficielle dans le monde. En France, l'agriculture est l'activité qui consomme le plus d’eau (plus de 50 % de l'eau consommée et jusqu'à 80 % en été) et les prélèvements se font à 70 % dans les eaux superficielles (AFB, 2017). Outre les équipements nécessaires à la parcelle, des aménagements sont nécessaires pour collecter, stocker et distribuer l’eau. Les retenues sont des ouvrages-clés dans le dispositif, mais leur présence modifie le régime hydrologique des cours d’eau, ainsi que les écosystèmes dont certains d’entre eux sont noyés dès le premier remplissage. Se pose aussi la question de la prise en compte du changement climatique : il convient de vérifier si l’ouvrage se remplira effectivement et pourra satisfaire les besoins prévus. Dans ce module, nous vous proposons de :
(1) faire un point sur l’adéquation entre le besoin et la ressource en eau d’une retenue pour l’irrigation en projet, en reproduisant et en analysant les grandes étapes de son dimensionnement ,
(2) de faire un premier diagnostic de l’impact environnemental de l’ouvrage sur la base des documents existants.

FAO, 2012. Coping with water scarcity, an action framework for agriculture and food security. FAO Water Reports, n°38. Rome, 78p.AFB, 2017. Prélèvements quantitatifs sur la ressource en eau - Edition mars 2017-donnees 2013. AFB, Bulletin n° 2. Paris, 12p.
Année: 20/21
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