Les défis du développement durable impliquent que le chercheur en agronomie et agroécologie intègre et utilise le plus efficacement possible les régulations biologiques sein d'une population végétale pour sécuriser la production agricole en quantité et en qualité tout en respectant l'environnement. Il doit pour cela participer à l'élaboration des connaissances et des méthodes nécessaires. Si la connaissance des mécanismes moléculaires et physiologiques sous-jacents aux réponses des plantes à l'environnement a considérablement progressé, l'intégration de ces processus à des échelles plus vastes bénéficie également des progrès dans les sciences informatiques. L'enjeu actuel majeur réside dans l'intégration de ces nouvelles connaissances à l'échelle des communautés végétales afin que les besoins en intrants externes soient couverts principalement par la gestion des interactions biotiques et abiotiques, c'est-à-dire le fonctionnement interne de l'agroécosystème. Basé sur l'analyse de différentes représentations de la plante et du peuplement végétal, et mobilisant les disciplines allant de la physiologie cellulaire à l'écologie fonctionnelle, ce module revisite l'écophysiologie afin que les étudiants soient à même de :1-identifier les processus clés allant de la perception de signaux à la réponse de la population de plantes à son environnement, à des échelles d'espace (de la cellule à la population) et de temps pertinentes (du jour à l'année) pour les étudier2-construire et utiliser des cadres pour analyser ces processus et établir des priorités parmi la diversité des traits impliqués dans les phénomènes de compétition, de facilitation et d'adaptation aux contraintes environnementales3- analyser les formalismes de différents modèles ainsi que leur aptitude à répondre à une question de recherche finalisée
- Enseignant: Antoine GARDARIN
- Enseignant: Meije GAWINOWSKI
- Enseignant: Gabriel GONELLA
- Enseignant: Safia MEDIENE
- Enseignant: Audrey NIBOYET
- Enseignant: Laurène PERTHAME
Année: 24/25