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 L’avènement de la génomique a permis l’émergence d’une nouvelle ère de recherche fondée sur les sciences « omiques », qui contribuent actuellement aux avancées considérables menées dans la compréhension de la structure et du fonctionnement du vivant, dans son ensemble, et ce au niveau de tous les domaines des Sciences de la Vie (santé humaine et animale, microbiologie, génétique et biologie des plantes…). Les technologies « omiques » et l’émergence récente des nouvelles méthodes de séquençage à haut débit (NGS), de plus en plus puissantes, permettent de générer des quantités massives de données (« big data ») à des niveaux biologiques multiples : du séquençage des gènes à l’expression des protéines et des structures métaboliques, en allant même jusqu’au phénotypage. Ces données qui peuvent couvrir tout le fonctionnement des systèmes biologiques visent à apporter des connaissances sur la diversité, la présence et le rôle des organismes dans leur habitat, mais aussi à identifier les interactions qu’ils peuvent avoir entre eux et avec leur environnement. L’investigation de ces « big data » par des outils bioinformatiques performants s’inscrit comme de nouveaux outils de diagnostic pour de multiples secteurs de la recherche et de l’industrie. Ils apportent des informations précieuses et exhaustives, donnant accès à de nouvelles ressources d’intérêt. Par conséquent, les sciences « omiques » ouvrent des perspectives stratégiques d’avenir devenues incontournables en biologie mais aussi dans le développement des biotechnologies, notamment en termes d’innovation (ingénierie métabolique, stratégie de bio-remédiation, bio-préservation).
Année: 24/25
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