Professeur : Fabrice CAHEN
Le XIXe siècle voit naître un pari audacieux : l’idée que les individus en société pourraient être étudiés de la même manière que les choses de la nature. Le terme de « laboratoire » n’est plus l’apanage du physicien ; l’observation rigoureuse et « objective », voire l’« expérimentation » ou la recherche de régularités mathématisables (ou de processus soumis au hasard mais néanmoins analysables) peuvent désormais concerner les phénomènes sociaux. En remontant aux origines de cette naissance des sciences sociales, et en prolongeant l’analyse jusqu’à nos jours, ce cours ne propose pas une histoire académique et exhaustive des idées; il vise d’abord à sensibiliser les étudiant-e-s à un ensemble de thématiques (celles de l’histoire, de la sociologie, de l’ethnologie, de l’économie, de la démographie, etc.) et de questions (par exemple : peut-on être objectif, et si oui comment ?). Nous insisterons, notamment, sur l’objectivation quantitative des faits sociaux, sur les échanges entre sciences humaines et sciences expérimentales, ainsi que sur le rôle récurrent d’un corps professionnel essentiel dans l’histoire des sciences sociales, celui des ingénieurs.
Ce faisant, cet enseignement entend fournir un bagage de connaissances nécessaires à de futur-e-s ingénieur-e-s, responsables d’entreprises ou fonctionnaires, mais surtout décloisonner des domaines qui sont, à tort, séparés - « sciences dures » versus « sciences molles » - alors que les disciplines n’ont jamais cessé de dialoguer. L’évocation des contextes, des débats et des démarches savantes permettra d’appréhender les réussites, les « progrès », mais aussi les échecs, les dérives et les dévoiements auxquels les disciplines évoquées donnèrent lieu.
Le cours ne nécessite pas de prérequis. Il évite autant que possible le jargon et ne cherche pas l’accumulation d’érudition. Son ambition est de proposer des outils critiques, réflexifs et éthiques pour faire face à un monde où le tri entre le vrai et le faux, entre les analyses étayées et les considérations indémontrables, requiert un effort et une vigilance constants.
Chaque séance comprendra une partie consacrée au travail en commun autour d’un texte caractéristique de son époque.
Le XIXe siècle voit naître un pari audacieux : l’idée que les individus en société pourraient être étudiés de la même manière que les choses de la nature. Le terme de « laboratoire » n’est plus l’apanage du physicien ; l’observation rigoureuse et « objective », voire l’« expérimentation » ou la recherche de régularités mathématisables (ou de processus soumis au hasard mais néanmoins analysables) peuvent désormais concerner les phénomènes sociaux. En remontant aux origines de cette naissance des sciences sociales, et en prolongeant l’analyse jusqu’à nos jours, ce cours ne propose pas une histoire académique et exhaustive des idées; il vise d’abord à sensibiliser les étudiant-e-s à un ensemble de thématiques (celles de l’histoire, de la sociologie, de l’ethnologie, de l’économie, de la démographie, etc.) et de questions (par exemple : peut-on être objectif, et si oui comment ?). Nous insisterons, notamment, sur l’objectivation quantitative des faits sociaux, sur les échanges entre sciences humaines et sciences expérimentales, ainsi que sur le rôle récurrent d’un corps professionnel essentiel dans l’histoire des sciences sociales, celui des ingénieurs.
Ce faisant, cet enseignement entend fournir un bagage de connaissances nécessaires à de futur-e-s ingénieur-e-s, responsables d’entreprises ou fonctionnaires, mais surtout décloisonner des domaines qui sont, à tort, séparés - « sciences dures » versus « sciences molles » - alors que les disciplines n’ont jamais cessé de dialoguer. L’évocation des contextes, des débats et des démarches savantes permettra d’appréhender les réussites, les « progrès », mais aussi les échecs, les dérives et les dévoiements auxquels les disciplines évoquées donnèrent lieu.
Le cours ne nécessite pas de prérequis. Il évite autant que possible le jargon et ne cherche pas l’accumulation d’érudition. Son ambition est de proposer des outils critiques, réflexifs et éthiques pour faire face à un monde où le tri entre le vrai et le faux, entre les analyses étayées et les considérations indémontrables, requiert un effort et une vigilance constants.
Chaque séance comprendra une partie consacrée au travail en commun autour d’un texte caractéristique de son époque.
- Enseignant: Dzianis KANDAKOU
- Enseignant: Mélanie LIMACHE GOMEZ
- Enseignant: Alejandro REYMOND
- Enseignant responsable de l'UE: Sinead NAMUR