Etape 5 : Extraction du niveau de productivité des zones herbacées
Introduction
Pour analyser la productivité maximale de biomasse végétale des zones herbacées, les segments identifiés comme appartenant à la classe « herbacée » subissent une analyse multi-temporelle. Puisqu’il s’agit de distinguer la productivité annuelle des zones herbacées, la classification se fait sur la base du NDVI maximum annuel (NDVImax) dérivé des images de Sentinelle 2.
Nous ne disposons pas d’échantillon permettant de calibrer l’indice temporel NDVI max avec des données d’observation de terrain. Par conséquent, le NDVImax est décliné en 3 classes au regard de l’histogramme de distribution des valeurs. Cette approche se base sur l’hypothèse forte que la productivité maximale de biomasse est directement corrélée au NDVImax annuel. L’indicateur est décliné en 3 niveaux de productivité : faible, moyenne et forte. Le seuil est calculé en fonction de la distribution statistique des valeurs de l’indice de production végétale. En théorie, dans une distribution qui suit une loi normale (ou distribution en cloche), les valeurs de l’intervalle comprises entre [µ - σ ; µ + σ] (où µ est la moyenne et σ est l’écart-type) représentent 68% des valeurs de la distribution.
Figure 4 : Seuil théorique des 3 classes de production végétale en fonction d’une distribution normale.