Face au défi environnemental, l’Organisation des Nations Unies a décidé de créer des groupes intergouvernementaux d’experts : le GIEC sur le climat et l’IPBES sur la biodiversité. Vous découvrirez ici que le GIEC (en anglais l’IPCC) met à disposition des gouvernements, des ONG, de la société civile et de tous les décideurs l’information scientifique la plus complète possible sur l’état environnemental de la planète. Cette information se trouve sous forme de rapports dont vous découvrirez les conditions d’élaboration dans la seconde vidéo.

Les changements globaux tendent à faire évoluer le droit en matière d’environnement comme c’est le cas de la politique (leçon 2). Si historiquement, le droit a organisé en les favorisant les conditions d’exploitation des ressources naturelles, Aude Farinetti montre que la justice internationale prône désormais le principe de souveraineté limitée des États afin d’empêcher toute exploitation dommageable de leur territoire à l’encontre des autres États. Néanmoins, Aude Farinetti illustre aussi par plusieurs exemples que des progrès restent à faire dans l’application de ce principe (2^ème vidéo).

Faire converger développement économique et protection de l’environnement est un enjeu en soi. Partant de l’exemple historique des « enclosures », Jean-Christophe Bureau illustre la difficulté à gérer les ressources naturelles : fixer un droit de propriété ou rendre l’accès libre à ces ressources ? Si, d’un côté, on peut aboutir à une répartition inégalitaire, on peut, de l’autre, favoriser la surexploitation d’un bien commun. Jean-Christophe Bureau montre aussi que les biens publics et communs sont mal valorisés dans l’économie de marché.