« Lorsque les prémisses de cette nouvelle approche ont été posées, j’ai découvert de façon inattendue qu’elles étaient (…) la base d’un système non aristotélicien dont j’ai appelé le modus operandi la Sémantique générale (…). La théorie mathématique des types m’a fait prendre conscience de nouveaux types de confusions linguistiques auxquelles jusqu’à présent, à l’exception de quelques mathématiciens, presque personne n’y avait prêté attention. La prise de conscience et l’analyse de ces problèmes m’ont conduit à la découverte suivante : le principe des différents niveaux d’abstraction, les termes multi-ordinaux, les mots sur ou sous-définis, les réactions de second ordre, la réflexion sur la pensée, le doute du doute, la peur d’avoir peur, etc… interactions cortico-thalamiques, la nature circulaire de la connaissance humaine, etc.; Ces facteurs peuvent être considérés comme la généralisation de la théorie des types mathématiques. La mesure dans laquelle nous sommes « conscients de l’abstraction », y compris ce que nous avons dit ci-dessus parmi plusieurs éléments, devient un problème clé dans la façon dont nous évaluons et peut donc affecter la façon dont nous « percevons » dans une large mesure. » (1)

Comment la mise en œuvre consciente des procédés extensionnels caractéristiques de la Sémantique Générale, notamment la pratique de la perception silencieuse, la réaction différée, la distinction entre connaissance factuelle et inférentielle, améliore-t-elle notre communication grâce à une meilleure compréhension de nos interlocuteurs ?

En quoi les  possibilités d'appréciations des faits proche de la structure du "réel"  que procure l'emploi de ces mêmes procédés extensionnels enrichissent-t-elles notre communication ?

Telles sont les questions auxquelles ce cours entend répondre.


(1) Extrait du Rôle du langage dans les processus perceptifs, Alfred Korzybski (1966)
Année: 21/22